1600 visons abattus en raison d'une épidémie de COVID dans une ferme à fourrure italienne, malgré l'interdiction

1600 visons abattus en raison d’une épidémie de COVID dans une ferme à fourrure italienne, malgré l’interdiction

En avril, après confirmant la présence du virus SARS-CoV-2 dans un élevage de visons à Calvagese della Riviera, l’abattage des 1600 visons a commencé. Il s’agissait de la quatrième épidémie de COVID-19 dans une ferme italienne.

Le vison hébergé dans cette ferme attendait d’être transféré dans des refuges depuis la mise en œuvre de l’interdiction de l’élevage d’animaux à fourrure. Notre membre LAV a lancé un nouveau appel au ministre Lollobrigida dénonçant l’énorme retard pris dans la définition des modalités de transfert.

Continuer à garder des milliers de visons dans des systèmes intensifs présente un risque sérieux pour la santé non seulement des animaux, mais aussi des humains, étant donné qu’ils peuvent transmettre, muter et servir d’hôtes intermédiaires du SRAS-CoV-2.

En même temps que l’OMS annonçait que Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondialele foyer de Calvagese della Riviera a été détecté, rappelant que des mesures rapides doivent être prises afin d’éviter de futures pandémies.

Outre les problèmes de bien-être animal inhérents à l’élevage d’animaux à fourrure, plusieurs questions concernant les risques pour la santé publique ont été posées à la Commission européenne, dont la réponse a été qu’une interdiction de l’élevage d’animaux à fourrure à l’échelle de l’UE serait une mesure disproportionnée et injustifiable.

Le Initiative citoyenne européenne Fur Free Europe a recueilli 1 701 892 signatures dans toute l’Union européenne et continue d’appeler la Commission européenne à interdire l’élevage d’animaux à fourrure pour des raisons éthiques, de santé publique et environnementales.

Récemment, le groupe de travail des eurodéputés pour l’initiative citoyenne européenne a déposé une autre question sur la menace pour la santé publique que représentent les élevages d’animaux à fourrure. Dans sa réponse, la Commission a indiqué que « en ce qui concerne à la fois le SRAS-CoV-2 et l’IAHP dans les élevages de visons, les États membres évaluent les risques sanitaires locaux et prennent des mesures en fonction des circonstances épidémiologiques et conformément aux évaluations des risques du SRAS-CoV-2 réalisées par le Centre européen de prévention et de prévention des maladies Control (ECDC) et l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) ainsi que l’évaluation conjointe EFSA/ECDC/EU Reference Laboratories sur la situation de l’IAHP qui est régulièrement publiée”.

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