Réunion des parties prenantes de l’EFSA sur l’élevage d’animaux à fourrure : premier pas vers une interdiction ?
L’EFSA a organisé la première réunion des parties prenantes pour évaluer les pratiques actuelles dans les élevages d’animaux à fourrure, après on a demandé par la Commission européenne (CE) pour émettre un avis scientifique en réponse à la Une Europe sans fourrure Initiative citoyenne européenne (ICE), dans laquelle 1,5 millions de citoyens a demandé l’interdiction des élevages d’animaux à fourrure et du placement de produits en fourrure en Europe.
Dans sa réponse officielle à l’ICE en décembre, la CE a mentionné une éventuelle interdiction de l’élevage d’animaux à fourrure et de la mise sur le marché européen des produits en fourrure d’élevage, suite à l’avis de l’EFSA, qui doit être rendu d’ici mars 2025. La réunion technique a réuni des représentants d’ONG de protection des animaux, des universitaires et de l’industrie de la fourrure.
Les scientifiques représentant l’industrie de la fourrure ont ouvertement admis que le système de certification « Welfur » présentait des lacunes évidentes et ont remis en question le fait qu’il n’ait pas réussi à identifier les conditions inadéquates dans les élevages d’animaux à fourrure en Europe.
Alors que la CE a demandé à l’EFSA de «évaluer si ces conséquences sur le bien-être peuvent être évitées ou considérablement atténuées dans les conditions agricoles actuelles», les ONG de protection des animaux soulignent une nouvelle fois que Avis de l’EFSA doit partir des besoins spécifiques des animaux, par opposition à l’infrastructure du systèmecar les études scientifiques ont toujours conclu que aucun niveau d’enrichissement des cages ne peut maintenir le bien-être animal.
Il est difficile d’évaluer le bien-être positif dans un système qui supprime la possibilité pour les animaux d’agir selon leurs pulsions comportementales naturelles, comme se nourrir, chercher un abri ou d’autres motivations naturelles.