Plus de 170 organisations de la société civile exigent une alternative juste à l’accord toxique UE-Mercosur
L’accord UE-Mercosur est déséquilibré : les populations des pays du Mercosur paieront la facture, au seul profit des entreprises transnationales qui profiteront notamment de l’ouverture des marchés publics. Notre avenir commun ne devrait pas être basé sur l’importation de plus de ressources naturelles du Mercosur et sur l’exportation de voitures thermiques et de pesticides, y compris les pesticides interdits dans l’UE, mais sur la garantie d’une « bonne vie pour tous » comme l’appel signifie.
Une proposition de protocole additionnel à l’accord, diffusée entre les gouvernements de l’UE et du Mercosur et fuite plus tôt cette annéene propose que des ajustements cosmétiques, ambitieux et inapplicables.
Et les risques présentés par l’accord UE-Mercosur ne peuvent être limités par la récente législation de l’UE sur la déforestation importée, a expliqué Stéphanie Ghislain, responsable des affaires politiques chez Eurogroup for Animals. « En effet, la libéralisation commerciale inconditionnelle prévue dans l’accord UE-Mercosur alimentera encore l’intensification de l’élevage, et la législation ignore de nombreux produits qui contribuent à la déforestation, ainsi que d’autres biomes qui, tout comme la forêt amazonienne, sont également détruits par agriculture intensive ».
Pour ces raisons, plus de 170 organisations de la société civile d’Amérique du Sud et d’Europe rejettent cet accord et considèrent les tentatives pour le sauver comme un simple greenwashing.