L'élevage de renards diminue de près de 70 % en Finlande

L'élevage de renards diminue de près de 70 % en Finlande

Nouvelles statistiques pour 2023 de l'Association finlandaise des éleveurs d'animaux à fourrure, analysé par Animaliaont confirmé que l'industrie est en fort déclin.

En 2023, il y avait une seule ferme de visons produisant plus de 10 000 peauxcontre 11 fermes de ce type l'année précédente. Il y avait six fermes d'élevage de renards produisant plus de 10 000 peauxcontre 8 en 2022 et 20 en 2019.

22 % de renards et 4 % de visons en moins sont nés dans les fermes à fourrure. Au cours des cinq dernières années, la production de visons a diminué de 50 %, tandis que l’élevage de renards a chuté de 68 %.

Le nombre réel de fourrures produites l'année dernière est nettement inférieur à celui attendu d'après le taux de naissances, car près d'un demi-million d'animaux à fourrure ont été abattus et détruits à l'automne 2023 en raison de grippe aviaire.

Les quelques fermes restantes ne sont pas viables financièrement. Le prix de vente moyen des peaux de renard bleu était en baisse de 13% de l'année précédente. Le coût de production d'une peau de renard dépasse actuellement le bénéfice des ventes, ce qui se traduit par une perte pouvant aller jusqu'à 50 euros par animal pour l'éleveurLe prix moyen d’une peau de vison a également diminué de 2 % par rapport à l’année précédente.

Suite à l'abattage massif de visons dans les élevages à fourrure finlandais en raison d'une épidémie de grippe aviaire en 2023, les agriculteurs ont reçu plus de 50 millions d'euros de fonds publics en compensationaugmentant l'examen de la valeur économique du secteur.

Emplois fournis par l'industrie a diminué de moitié en cinq anssapant ainsi l’argument social en faveur du soutien de la production.

Dans un sondage d'opinion réalisé par Animalia et Oikeutta Eläimille en 2023, 83% des Finlandais estimait que l’élevage d’animaux à fourrure devait être interdit ou que les animaux devaient bénéficier de beaucoup plus d’espace et de possibilités pour adopter un comportement propre à leur espèce.

Les nouvelles statistiques soutiennent l’argument en faveur d’une Une Europe sans fourrurecomme le propose l'Initiative citoyenne européenne, qui a connu du succès.

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