Événement Liste positive de l’UE : mettre fin aux souffrances des animaux dans le commerce des animaux de compagnie
Le événement a démontré la valeur ajoutée d’un cadre de liste positive de l’UE et a mis en évidence l’ampleur et les dommages graves du commerce d’animaux sauvages détenus comme animaux de compagnie : des atrocités liées au bien-être des animaux aux risques pour la santé et la sécurité, en passant par la perte de biodiversité.
Le Liste positive est une liste d’espèces qui sont autorisées à être commercialisées et/ou détenues dans les ménages. Plusieurs États membres l’ont déjà adopté, mais nous avons besoin de règles harmonisées dans toute l’UE pour répondre efficacement aux problèmes et aux préoccupations découlant du commerce des animaux de compagnie, y compris les distorsions du marché intérieur.
La Commission européenne (CE), dans le cadre de l’UE Plan d’action contre le trafic d’espèces sauvages travaille sur une étude de la valeur ajoutée et de la faisabilité d’une liste positive de l’UE. Pendant l’événement, Pascal Durand député européen (S&D, France) a demandé à la CE de mener une étude de faisabilité approfondie et a souligné le soutien politique des deux Conseil et le Parlement européen.
Le discours d’ouverture de David van Gennep, directeur exécutif de l’AAP, a donné le point de vue de centres de sauvetage, qui traitent une myriade d’animaux sauvages abandonnés auparavant gardés comme animaux de compagnie. Le papier blanc a été présenté par Nick Clark, responsable du programme sur la faune à l’Eurogroup for Animals.
Le livre blanc démontre les problèmes qui résultent du commerce actuel des animaux de compagnie dans l’UE, fournit des explications sur la législation actuelle et fournit également une base juridique et une proposition pour une liste positive de l’UE. Il comprend de nouvelles recherches de Sapience et des informations tirées d’un avis juridique de FratiniVergano.
Manuela Ripa eurodéputée (Verts/ALE, Allemagne) a clôturé la réunion en rappelant qu’une liste positive de l’UE est juridiquement faisable et très précieuse, et a souligné que l’étude de faisabilité doit inclure tous les animaux, qu’ils soient prélevés dans la nature ou élevés en captivité.