Enquête : les loups devraient être strictement protégés, selon la majorité des habitants des zones rurales
Le enquêtepublié aujourd’hui, souligne que de nombreux habitants des zones rurales sont favorables à la protection des loups et autres grands carnivores, avec 68 % déclarent qu’ils devraient être strictement protégés et plus des deux tiers (72 %) conviennent qu’ils ont le droit de coexister.
Le lobby de l’agriculture et de la chasse a toujours insisté pour que le statut de protection des loups soit dégradé. Pourtant, une très faible proportion de répondants ont indiqué qu’ils se sentent bien représentés par les groupes d’intérêt liés à la chasse (12 %) et à l’agriculture (18 %)..
66 % des personnes interrogées ont déclaré que les décideurs, y compris les institutions européennes, devraient donner la priorité à la conservation des grands carnivores, 65 % d’entre eux affirmant que l’abattage de grands carnivores problématiques ne devrait avoir lieu que s’il peut être prouvé que des mesures de protection adéquates ont été mises en œuvre. et a échoué. Près de 7 répondants sur 10 (69 %) ont déclaré que les avantages et les fonctions des grands carnivores devraient être pris en compte dans les décisions liées à leur gestion. Les loups, par exemple, jouent un rôle crucial dans la régulation des populations de proies, dans la prévention du surpâturage et, à terme, dans la contribution à des écosystèmes plus sains. L’enquête a identifié la protection de l’environnement pour les générations futures (80 %) et la conservation de la biodiversité (78 %) comme des priorités importantes pour l’Union européenne.
Si le risque d’attaques de loups et autres grands carnivores reste extrêmement faible et peut être encore réduit en se comportant de manière appropriée en cas de telle rencontre, l’enquête met clairement en avant un besoin de plus grande sensibilisation, puisque 62 % des personnes interrogées déclarent qu’elles se sentiraient plus en sécurité s’ils comprenaient mieux comment se comportent les loups et les ours et comment les effrayer en cas de rencontre.
Des outils permettant de prévenir et de compenser les dommages économiques causés par les loups aux animaux d’élevage sont disponibles et, à la lumière de ces résultats, nous appelons la Commission européenne et les autres institutions de l’UE à écouter la voix des communautés rurales, comme le prévoit le projet à long terme. à terme pour les zones rurales de l’UE, maintenir le statut de protection strict des populations de loups et continuer à mettre en œuvre une directive ambitieuse sur les habitats.