Moteur du changement : les femmes dans la recherche non animale

Moteur du changement : les femmes dans la recherche non animale

En participant à l’école d’été du JRC, j’ai acquis des connaissances précieuses sur les méthodes in vitro et la modélisation informatique qui étaient nouvelles pour moi. Le programme m’a permis d’acquérir une compréhension globale des techniques innovantes grâce à des présentations d’experts, ce qui m’a été très précieux car il n’y a pas d’activités scientifiques en Argentine qui traitent de ces sujets. Les séances de débat ont également été très intéressantes pour moi, car nous nous sommes concentrés sur des questions réelles qui sont débattues aujourd’hui par les experts du domaine (dans notre cas, nous avons dû affirmer que fixer un plafond annuel au nombre d’animaux utilisés pour la recherche est le meilleur moyen de réduire l’utilisation des animaux en science).

Je dois également mentionner que la visite des laboratoires de l’EURL-ECVAM a été formidable ! Cela m’a apporté une dimension pratique qui m’a permis d’expérimenter directement l’application des méthodes disponibles. Je suis particulièrement reconnaissant que l’école d’été m’ait également fourni une excellente plate-forme pour explorer des cheminements de carrière et construire un réseau professionnel, ce qui a amélioré ma compréhension globale et mes relations dans le domaine.

  • Qu’est-ce qui vous incite à utiliser votre expertise scientifique pour faire progresser la science non animale ?

Mon inspiration vient d’un engagement à pratiques de recherche éthiques et le désir de contribuer à des avancées scientifiques plus durables et plus humaines. Sur le plan éthique, je suis motivé à contribuer à des pratiques de recherche qui répondent aux normes modernes de compassion et de responsabilité. Scientifiquement, je suis motivé par la perspective de développer et mettre en œuvre des méthodes qui non seulement éliminent le besoin de tests sur les animaux, mais fournissent également des résultats plus précis et plus pertinents pour les humains. De plus, je pense qu’il est particulièrement motivant de progresser dans ce domaine en Argentine, car dans mon pays nous faisons les premiers pas vers la recherche de méthodes non animales, ce qui bien sûr motive encore plus mon travail.

  • À l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science, quel message souhaiteriez-vous envoyer aux femmes qui, comme vous, souhaitent accélérer la transition vers une science basée sur l’humain et non sur l’animal ?

Je veux encourager et responsabiliser mes concitoyennes. Laissez votre passion pour l’innovation vous guider et apportez vos perspectives uniques sur le terrain. Saisissez les opportunités de collaborer, d’apprendre et de diriger, car nos efforts collectifs peuvent faire une différence significative. Je pense que nous pouvons tous être d’accord sur le fait que les progrès de la recherche doivent aller de pair avec la compassion envers tous les êtres vivants. Alors luttons ensemble pour des pratiques scientifiques éthiques et durables. Votre engagement peut apporter une contribution significative à un paysage scientifique plus humain et plus efficace. Bonne Journée internationale des femmes et des filles de science !

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