Maroš Šefčovič promet de respecter le bien-être animal, mais ne parvient pas à respecter le calendrier
La CE s’était initialement engagée à présenter les propositions de révision de la législation sur le bien-être animal, dans le cadre de la stratégie De la ferme à la table, d’ici la fin de cette année. Alors que la CE devrait finaliser son programme de travail dans les semaines à venir, le calendrier pour les publier au cours de la législature actuelle devient de plus en plus serré. Le vice-président désigné a mentionné à plusieurs reprises la nécessité de mener davantage d’évaluations et de dialogues, même si l’analyse d’impact sur la législation a été finalisée et malgré les nombreuses opportunités que toutes les parties prenantes ont eues de contribuer au cours des dernières années.
Lors de l’audition, le vice-président exécutif de la Commission européenne, Šefčovič a également mentionné que la CE était en train de finaliser la proposition de règlement des transports. Avoir un texte enfin renouvelé sur les transports serait le bienvenu, mais le fait de présenter une seule des quatre propositions ne répondra pas aux demandes de millions de citoyens pour un meilleur bien-être animal. En effet, les dernières initiatives citoyennes européennes Mettre fin à l’ère des cages et Une Europe sans fourrure qui ont recueilli respectivement 1,4 et 1,5 millions de signatures, montrent que les Européens exigent désormais une meilleure protection des animaux. La seule mise à jour des règles relatives au transport des animaux vivants laisserait des milliards d’animaux à la merci d’une législation obsolète.
La Commission européenne peut encore tenir la promesse qu’elle a faite en juin 2021 à des millions de citoyens et à des millions d’animaux de ne plus avoir de cage d’ici 2027, mais il est maintenant temps d’agir.