L’UE doit reconnaître l’interdépendance entre le bien-être animal et les objectifs de développement durable
Les commissions ont adopté un rapport d’initiative sur la la mise en œuvre et la réalisation des objectifs de développement durable (2023/2010(INI)) qui fait suite à la décision de la Commission examen volontaire des progrès vers les ODD, publié plus tôt en mai. Cependant, l’importance du bien-être animal n’est pas encore reflétée dans le rapport. La Commission note dans son examen que des progrès supplémentaires sont nécessaires pour de nombreux ODD, notamment l’ODD 2 « Faim zéro », l’ODD 12 « Consommation et production responsables » et l’ODD 14 « Vie sous l’eau ». Ce sont aussi des ODD pour lesquels jel’amélioration du bien-être animal ont un relation particulièrement forte.
Par exemple, garder les animaux à l’extérieur, sur des terres impropres à la culture de plantes destinées à la consommation humaine et avec de faibles densités de peuplement, non seulement améliore le bien-être des animaux, mais évite également la concurrence entre aliments pour animaux (c’est-à-dire l’utilisation de terres arables pour produire des aliments pour animaux plutôt que des cultures destinées à l’alimentation). ). L’amélioration du bien-être animal contribue ainsi à atteindre l’ODD 2 « Faim zéro » mais également à d’autres ODD. Associé à davantage de régimes alimentaires à base de plantes, il réduira la pollution de l’air et de l’eau ainsi que la déforestation (ODD 14 « Vie sous l’eau » et ODD 15 « Vie terrestre ») et réduira les émissions de gaz à effet de serre (ODD 13 « Action pour le climat » ). Bien que le bien-être animal ne soit pas explicitement mentionné dans les ODD, til le traitement actuel des animaux entrave l’UE de la réalisation de ODD.
Le rapport du Parlement souligne que des défis majeurs persistent pour le développement durable. Il souligne, par exemple, l’ODD 2 « Faim zéro », pour lequel l’amélioration du bien-être animal et le changement de régime alimentaire vers davantage de régimes à base de plantes sont des conditions préalables.
Avant le vote en plénière en juin, l’Eurogroupe pour les animaux exhorte le Parlement européen à souligner que le rLa reconnaissance des liens entre le bien-être animal et les ODD aidera l’UE à atteindre ses objectifs de durabilité.