Les OSC brésiliennes exhortent l’UE et le Brésil à inclure des conditions de bien-être animal dans l’accord UE-Mercosur
Le projet d’ALE UE-Mercosur contient déjà une condition de bien-être animal pour les œufs en coquille. Malheureusement, ce n’est pas le produit animal le plus échangé entre les régions – ce sont la viande de bœuf et de poulet. L’accord de libre-échange entre l’UE et la Nouvelle-Zélande, qui a été conclu le plus récemment, réserve le tarif préférentiel aux produits à base de bœuf issus d’animaux nourris à l’herbe, excluant ainsi explicitement les parcs d’engraissement pour des raisons liées à la durabilité. Le moment est donc venu d’assurer un traitement similaire pour la viande bovine dans l’ALE UE-Mercosur, mais aussi d’ajouter des conditions pour les autres produits animaux, en particulier là où le volume des échanges est plus élevé.
Selon un Eurobaromètre de 2016, 93 % des citoyens de l’UE souhaitent que les produits d’origine animale importés respectent les mêmes normes de bien-être que celles appliquées dans l’UE. Au Brésil, une enquête réalisée par l’Instituto Datafolha, à la demande du Fórum Nacional de Defesa e Proteção Animal, indique que 88 % des consommateurs brésiliens se soucient des conditions de bien-être des animaux.