Les ONG demandent que les causes profondes de la prévention des pandémies soient placées au centre du nouveau traité sur la pandémie

Les ONG demandent que les causes profondes de la prévention des pandémies soient placées au centre du nouveau traité sur la pandémie

Le traitéqui est en cours d’élaboration à la lumière des effets dévastateurs de COVID-19, sera le premier accord international juridiquement contraignant conçu pour protéger le monde des futures pandémies.

Les ONG soulignent la nécessité pour le traité de se concentrer sur la prévention de futures pandémies en s’attaquant aux causes profondes et aux moteurs des épidémies zoonotiques au niveau interface homme-animal-environnement. La mise en place d’une approche holistique et fédératrice One Health, qui répond aux interdépendance de la santé et du bien-être des personnes, des animaux et des écosystèmes, peut réduire considérablement le risque d’émergence d’agents pathogènes, de mutation dans les populations animales et de propagation des animaux aux humains, ce qui peut entraîner des pandémies. En s’attaquant aux activités à haut risque telles que la destruction de l’habitat, le commerce et la consommation d’espèces sauvages et l’agriculture intensive, et en transformant notre relation avec les animaux et l’environnement au sens large, les gouvernements et les institutions internationales peuvent parvenir à l’équité pour les communautés les plus vulnérables les plus à risque, et ce faisant, protégez-nous tous des futures pandémies.

La lettre fait suite à la publication de l’avant-projet du traité sur la pandémie début février. L’Organe intergouvernemental de négociation (INB), qui est chargé par les États membres de l’OMS de rédiger et de négocier le Traité sur la pandémie, doit se réunir à Genève du 27 février au 3 mars 2023 pour discuter du projet.

A lire également