« Absolument inacceptable et illégal » : les mauvais traitements infligés par l'Irlande aux veaux mâles

Le bien-être animal devrait être une priorité pour la prochaine Commission, affirment les États membres

Le note d'information a été soumise par la Slovénie, la Bulgarie, la France, le Portugal et la Suède.

Les délégations ont noté le travail réalisé jusqu'à présent en matière de bien-être animal, en particulier la publication de la proposition de règlement sur les transports et le règlement sur le bien-être des chats et des chiens, actuellement discuté par les groupes de travail du Conseil.

Concernant la réglementation sur les chats et les chiens, la délégation a souligné la nécessité de campagnes de sensibilisation auprès du public, pour permettre aux consommateurs de faire des choix éclairés et de reconnaître les établissements non enregistrés et les opérations de commerce illégal d'animaux de compagnie, en particulier avec l'augmentation du commerce en ligne. Ils ont souligné la nécessité pour la Commission européenne de soutenir les États membres dans ces efforts.

La délégation a appelé la Commission européenne à présenter la proposition révisée visant à protéger les animaux au niveau de l'exploitation et au moment de leur mise à mort : respectivement les règlements sur les animaux gardés et sur l'abattage. Ces propositions devaient être publiées d'ici la fin de l'année dernière, mais elles n'ont pas encore vu le jour. Cet appel a été renforcé par un certain nombre d'États membres au cours de la session, notamment le Luxembourg, le Danemark et les Pays-Bas, ces derniers soulignant que le bien-être animal est essentiel à la production alimentaire durable, à la santé publique et à la confiance des consommateurs.

Concernant les initiatives citoyennes européennes « End the Cage Age » et « Fur Free Europe », la délégation a souligné qu'elle attendait des travaux supplémentaires de la part de la CE pour une évaluation appropriée des impacts économiques et sociaux de toute proposition de législation dans ce domaine.

Sur les transports, Le Luxembourg a appelé à un travail immédiat sur la proposition législative, tout en appelant à une interdiction des exportations vers les pays tiers, affirmant que celles-ci devraient être remplacées par la viande et les carcasses.

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